Erik Satie, en son ultime avatar, avait conservé une étonnante jeunesse d'esprit. Il était resté "jeune comme un collégien".
"Quelle chance d'être vieux, disait-il ! Quand j'étais jeune, on me harcelait : "Vous verrez un jour ! Attendez ! Vous verrez !" Et bien, j'y suis, je n'ai rien vu. Rien."
cf. John Cage qui reprend cette idée, en l'altérant légèrement, dans sa fameuse conférence "Lecture on nothing" (1950):
"... Satie said: When I was young, people told me : you'll see when you're fifthy years old. Now i'm fifthy, I've seen nothing..."
"Petit prélude à la journée" (1913), première partie d'un cycle de trois pièces intitulé "Enfantillages pittoresques"
composé par Erik Satie...
(à regarder plein écran)
(to look at "full screen"))
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