Le compositeur André Hodeir, après avoir écrit en 1950 une piéce pour orchestre de jazz et soprano intitulée "Jazz cantata" avec une partie vocale intégralement écrite selon la technique du scat. Pour cette pièce, Hodeir avait inventé une langue imaginaire, n’ayant pas trouvé de texte à sa convenance. Le projet d’Anna Livia Plurabelle, cantate de 53 minutes pour vingt-trois musiciens et deux voix de femmes solistes (contralto et soprano), voit le jour par pure coïncidence grâce à l'ingénieur du son Michel Philippot.
« Michel Philippot, que je connaissais depuis longtemps, était devenu le responsable des commandes à France musique. Il m’a contacté en me disant : « Je voudrais que vous fassiez une pièce d’une longueur comprise entre quarante et soixante minutes, que nous pourrions faire concourir pour le prix Italia » André Hodeir
Pour Jean-Robert Masson, l’usage que Joyce fait des allitérations, des mots contractés, du découpage rythmique de la phrase, en d’autres termes de ce caractère syncopé propre au jazz justifie en effet l’entreprise joycienne d’Hodeir.
Ellinoa (mezzo-soprano), Chloé Cailleton (contralto) et l'Orchestre National de Jazz sous la direction de Patrice Caratini interprètent "Anna Livia Plurabelle "dans sa version originale franco-anglaise de 1966, pour 21 instrumentistes et 2 voix.
Le disque LP de la version originale, avec un formidable casting!
§!--Kóax Kóax Kóax!

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