Figure phare de la musique actuelle québécoise, René Lussier souligne ses 50 ans de carrière avec "Fiat Lux" , mais aussi et surtout une amitié créative avec le batteur Robbie Kuster. Le disque est sorti en juin 2025 sur Circum Disc.
Si les allumettes aux têtes siamoises figurant sur la pochette sont une idée de René Lussier, le crédit du titre (Fiat Lux, de la
locution latine « que la lumière soit ») revient au musicien et ami
Robert Marcel Lepage qui a perçu l’effet explosif de leur rencontre.
Quand leur créativité se frotte, la lumière vient. Cette image décrit
parfaitement Lussier et Kuster, qui collaborent depuis 2018. Entre
improvisation et composition, les deux créateurs complices se sont donné un mot
d’ordre: essayer! Une musique s’amusant à brouiller les pistes avec un instrumentarium éclectique: guitare, basse, batterie, égoïne, orgue à clou, archet sur cymbales, guimbarde, brosse à
dent électrique et
daxophone, cet indomptable instrument de la famille des idiophones à friction créé par Hans Reichel
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For quite 50 years René Lussier, located in Montreal (Canada), is activating music in several fields as heavy rock, progressive experiences, improvisation, free, modern composition ... mainly as a guitar player. He was a founder member with Jean Derome of the famous label "Ambiances Magnétiques" .
"Fiat Lux" is a duo with the drummer Robbie Kuster. The CD was issued a few days ago by Circum Disc. A playground of contemporary music that blurs the lines between improvisation and composition, with an ecclectic instrumentarium: guitar, bass, drums, musical saw, and nail organ, cymbal bows, jaw harp, electric
toothbrush and daxophone - the daxophone, invented by the experimental musician and luthier Hans Reichel, is an electric wooden experimental musical instrument of the friction idiophones category.
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Zeynep Toraman est une compositrice et chercheuse originaire d'Istanbul qui vit et travaille à Berlin. Ses recherches, fondées sur la pratique, explorent les interactions entre textes (au sens large du terme) dans le cadre plus large de compositions musicales.
Curieusement, son dernier opus, "A lifetime of annotations", évoque les travaux produits par le label suisse Discreet Editions qui mettent en valeur les artistes explorant les interactions entre musique contemporaine et anciennes traditions, "A lifetime of annotations" produit par le label texan Sawyer editions contient deux œuvres qui explorent la matérialité du répertoire orchestral du XIXe siècle, ré-imaginée à travers le prisme d'un lent mouvement (mahlérien) : une longue mélodie, une complainte, un soupir, un instant en voie de disparition - explorations fractales de lignes mélodiques trouvées ou inventées, la répétition comme structure, l'accumulation comme geste, visions extatiques d’harmonies empilées qui nous évoquent quantité d’images apaisantes.
Les deux pièces pour instruments à cordes sont interprétées par des musiciennes confirmées comme les violonistes Biliana Voutchkova et Clara Levy (présente également sur le label suisse) et la violoncelliste Judith Hamann.
D'autres pièces de Zeynep Toraman de 2013 : "In a dark house" à retrouver ICI.
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The june 2025' album "Denial" by the Russian Silence Quartet, published by the label Kotä Records, is a conceptual, multi-genre work. The word DENIAL in the album’s context reflects not only its literal meaning, but also a particular human condition — when self-deception becomes the only way to cope with the disillusionment of a surrounding necrocapitalist reality. At the intersection of sound art, electronica, and contemporary academic music, the music was recorded exclusively at night. Many of its sonic and compositional choices are influenced by the works of Xenakis, Cage, Stockhausen, Ligeti, and Reich.
"While Silence Quartet is anything but silent, their very name speaks a
frightening truth; in many locations, citizens are unable to speak out,
afraid of the response. The signals embedded in “Rave” are quickly
squashed; the machinery stumbles again and restarts. Church bells ring
long after the worshippers have left. Here, mood and emotion convey
what words cannot. Ironically, while the album addresses denial, it’s
clear that these musicians embody the opposite." excerpt of a Richard Allen's review for "a closer listen"
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