Meitei / 冥丁

pic @ T.Enami

 

Mélangeant des techniques sonores contemporaines avec une profonde révérence pour le folklore japonais, Meitei est un compositeur basé à Hiroshima animé par un concept qu'il appelle "l'humeur japonaise perdue" sur l'esthétique d'une époque révolue qui se dissipe progressivement des cultures japonaises. 

Ses travaux évoquent ceux d'artistes comme Yasuaki Shimizu, Pascal Comelade, Satyajit Ray, Erik Satie, Akira Rabelais... mêlant bruitismes, mélodies minimales, anciennes chansons japonaises extraites de 78 tours, extraits de films, ambiances brumeuses... certaines pièces se concluant parfois par d'étranges codas et devenant de vraies ritournelles indélébiles.

En 2018, son premier album "Kwaidan" est sélectionné comme l'un des "Best Experimental Albums" de Pitchfork. Le troisième volet de sa trilogie, titré "kofu-II", est sorti en décembre 2021 sur Kitchen Label.

Mixing contemporary sound techniques with a deep bow for Japanese folklore, Meitei is a composer based in Hiroshima animated by a concept he calls "the Japanese mood lost": on the aesthetics of a revolving period that is gradually dissipating Japanese cultures. His work evokes those of artists like Yasuaki Shimizu, Pascal Comelade, Satyajit Ray, Erik Satie, Akira Rabelais ... Mixing soundisms, minimal melodies, old Japanese songs extracted from 78rtm Shellac records, movie' extracts, misty atmospheres ... some pieces often concluded by strange codas as unforgettable  tunes that are engraved in our memories. In 2018, his first album "Kwaidan" is selected as one of Pitchfork  "Best Experimental Albums". The third part of his trilogy, titled "kofu-II", came out in December 2021 on Kitchen Label. 

 

"La plupart des choses que j'écoutais venaient de différents pays, et un jour j'ai redirigé mon attention vers la musique nationale. J'ai réalisé qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Bien qu'elle soit appelée "musique japonaise", la majeure partie s'est transformée en "musique de Tokyo" sans que nous nous en rendions compte. Quand on écoute des chansons étrangères, on sent qu'il y a des éléments différents selon les régions, mais avec la musique japonaise, même si un certain artiste vit en dehors de Tokyo, j'ai l'impression qu'ils essaient de créer ce son qui vient d'une fiction, version imaginaire de Tokyo. Même si vous regardez les racines de la musique japonaise, vous verrez qu'il y en a beaucoup qui appartiennent à la catégorie "musique pop occidentale". Et d'une certaine manière, c'est considéré comme de la musique "japonaise". J'ai l'impression que notre niveau de conscience vis-à-vis des paysages traditionnels japonais encore existants" . Meitei - source

 

` ` `  ` ` `

 

 

 A closer listen's recent post

 

*#*#*

Budapest Portrait

  "Budapest Portrait (Memories of a City)"  1984-1986  

"Emlékek egy városból" (magyar title), based on a Hutton's essay, is a movie directed by Peter B. Hutton & the Hungarian cinematographer András Monory Mész.

The american experimental film-maker Peter Hutton is mainly working on silent cinematic portraits of cities and urban landscapes.

 

another link around New-York

 

~~«¡!≠¡!»~~

Radio Fischli Weiss

 

 Avec "Radio Fischli Weiss",  ∏-Node fait écho au chef-d’œuvre de Peter Fischli et David Weiss "The way things go", un film de 1987 dans lequel un premier événement engendre une réaction en chaîne, à la manière des dominos tombant les uns après les autres. En appliquant ce principe à la transmission du son, par des moyens lumineux, aqueux, mécaniques ou hertziens à l’échelle du lieu d’exposition, l’œuvre collective de ∏-Node permet d’observer le cheminement de l’information de module en module et d’entendre les transformation du son à mesure de son déplacement dans l’espace.

Fondé en 2014, le collectif ∏-Node est dédié à la recherche autour de la radio en tant que média d’expérimentation. Développement d’outils dédiés (la ∏-Box), ateliers de partage de pratique, programme-marathon de survie Anti-Virus : les intérêts et actions de ∏-Node sont larges et toujours emprunts d’une dynamique qui émerge de la volonté du collectif.

 With "Radio Fischli Weiss", ∏-Node echoes the masterpiece by Peter Fischli and David Weiss "The way things go", a 1987 film in which a first event generates a chain reaction, in the manner of dominoes falling one after another. By applying this principle to the transmission of sound, by luminous, aqueous, mechanical or radio means at the scale of the exhibition space, the collective work of ∏-Node makes it possible to observe the progression from module to  module and hear the transformation of sound as it moves through space. 

Founded in 2014, the ∏-Node collective is dedicated to research around radio as a medium of experimentation. Development of dedicated tools, practice sharing workshops, Anti-Virus survival marathon program: the interests and actions of ∏-Node are broad and always borrowed from a dynamic that emerges from the collective's will.

 

∏

 

A Marseille, l'installation "Radio Fischli Weiss" est visible à la Galerie Art-Cade 

du 15/04 au 14/05/2022 du mardi au samedi de 15h à 19h

35 bis rue de la bibliothèque - 13001 Marseille 

à ne pas manquer! 

 

 

 

Mes oscillations alimentent un électroaimant qui me transforme en vibration dans la membrane d’un haut-parleur suspendu. Je traverse quelques centimètres d’air et j’arrive dans un micro qui me redonne forme électrique.Je bifurque dans la cabine des bains-douches. Je suis propulsé par une enceinte subaquatique dans l’eau du bain. Un hydrophone reconvertit mes ondes aquatiques en signal électrique.J’arrive comme signal acoustique et rentre dans une diode électroluminescente, et là j’alterne un grand nombre de fois entre allumé et éteint. Dans la LED, je clignote autant de fois qu’il me faut pour arriver de l’autre coté. Je parcours deux centimètres sans fil dans l’air avant d’être capté par un panneau solaire et je continue mon parcours... etc...

  

Une première expérimentation du projet à voir et entendre ICI.

 

--o*∏*o-- 

Eight lines (circles 16)

 

Small Dots Ensemble plays "Eight Lines (Octet)" composed by Steve Reich in 1979/1983.

 

 

o-*-I-*-o

A string when sounded

"A string when sounded (make many sounds at once)"  is a piece composed by Arnold Dreyblatt.

Notes by Arnold Dreyblatt:
1. "A String When Sounded (Makes Many Sounds at Once)", Super 8 Film by Edye Weissler, 1982; re-edited by Arnold Dreyblatt, 2010
a) my studio in Middletown Connecticut while a graduate student at in the World Music Program at Wesleyan University. I came to Wesleyan to study with Alvin Lucier who was then chairman of the Music Department. I moved all of my instruments and workshop from New York to Middletown.
b) Set up and concert by The Orchestra of Excited Strings at Real Art Ways, Hartford Connecticut. The soundtrack is an excerpt of a recording of this concert.
Musicians: Peter Phillips, Kraig Hill, Gref Lewis, Michaeil Hauenstein, Arnold Dreyblatt

Dreyblatt studied music with Pauline Oliveros, La Monte Young, Alvin Lucier:

... minimal, installations, performances, media works, spatial metaphors, media discourse, original instruments, techniques of tuning, harmonics, just intonation, bowing technique and rhythmic variety...

 

thxs to Maxime G. who let me discover this film

___

I

Immagini da Escher

"Immagini da Escher"  est un film de l'artiste français Yann Chapotel accompagné d'une composition de Ivan Fedele. Cette pièce, qui traite de transformation, avec l’idée de considérer une même situation sous différents angles de vue, comme un jeu de miroirs dans lequel chaque objet change de forme et de représentations spatiales, est ici interprétée par l'Ensemble 2E2M.

 

"Immagini da Escher"  is a film by the french artist Yann Chapotel accompanied by a composition by Ivan Fedele. This musical piece, performed by the 2E2M Ensemble, deals with transformation and the idea of considering the same situation from different angles, like a mirrors' game in which each object changes its shape and spatial representations. 

 

"La matière visuelle principale de cette vidéo est l’immeuble en face duquel j’ai habité de nombreuses années. La régularité géométrique de ce bâtiment m’ont inspiré des jeux visuels  faisant écho aux paradoxes poétiques d’Escher, point de départ de la composition. Une partie des images a été tourné à l’aide d’une caméra robot à mémoire de positions, ce qui m’a permis d’explorer de nouvelles possibilités de décomposition de l’espace filmé." Yann Chapotel

 

 

+++I+++