As a tribute to the great Cecil Taylor who flied away a few days ago,
just look at the amazing movie directed by Gérard Patris around his work in 1965/66
in the famous serie "Les Grandes Répétitions"
"To me, the piano in itself is an orchestra"
Cecil Taylor
To me, the piano in itself is an orchestra
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other links for "Grandes Répétitions"
with Karlheinz Stockhausen here
& with Hermann Scherchen here
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1 commentaire:
Moers, cette petite ville allemande et son festival des années 80 où passa ce qu'il convenait alors d'appeler la crème de la free music et que l'on écoutait les pieds dans la boue et le nez dans ces gobelets de bière que le public local lançait en l'air en gueulant "zu gabe zu gabe" à la fin de chaque set. Un soir y passa le Cecil Taylor Unit, un froid glacial enveloppait indistinctement scène et public, un froid tel que Raphé Malik le trompettiste et Jimmy Lyons le saxophoniste, malgré doudounes et moufles épaisses montraient au public, en gestes pathétiques, leur difficulté à tenir l'instrument ; Ronald Shannon Jackson, batteur body buildé, ignora la bise, Ramsey Ameen devant porter Damart fit de même et Sirone le bassiste ma foi je ne sais plus. Mais le boss, blouson d'aviateur en cuir, hautes bottes cavalières et longue écharpe blanche mena le bal, la danse et tout le tralala à se demander s'il avait besoin de ses comparses souffleurs et, porté par ou emportant la batterie sonnant la charge, se joua du climat en imposant les siens, en une sorte de "furia francese" revisitée great black music (selon l'étiquette de l'époque). Un foutu souvenir.
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