A écouter la remise en route du grand moulin d’Ozon (Châtellerault) qui avait été mis en arrêt pour désinsectisation et son redémarrage assez long au vu de la grande taille du bâtiment de cette minoterie.
Listening to the restarting of the grand moulin d’Ozon (Châtellerault) which had been shut down for pest control and its restarting which took quite a long time given the large size of the mill building.
moulin de Cougnagnet
et les sons des moulins à eau de Cougnaguet, Vergnoulet, Bouzou, Gramat plus un ou deux autres en France dans le Quercy. Sons enregistrés dans les années 90 et mixage par Palix.
and the sounds of the water mills of Cougnaguet, Vergnoulet, Bouzou, Gramat plus one or two others in France in Quercy.Sounds recorded in the 90s and mixed by Palix.
et j'apprends avec tristesse l'incendie qui a ravagé l'année dernière le "Moulin du Bien Nourri" de notre ami Hervé Sornique à Châtellerault. Nos cordiales pensées.
Toujours un intense plaisir d'écouter Paul Metzger et son banjo préparé.
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extrait d'une interview réalisée par Philippe Delvosalle en 2013
Tes premiers enregistrements mentionnent un banjo à 21 cordes ;
les derniers un banjo à 23 cordes… Cela veut dire que l’instrument
continue à évoluer ? Et aussi, j’imagine, que l’instrument n’a pas
« sauté » en un seul bond de 4 ou 5 cordes à 21 ? Y a-t-il eu plusieurs
banjos, plusieurs prototypes le long de la ligne du temps de ce
processus de transformation ? Y a-t-il aussi eu des voies sans issues ?
Des moments où tu devais reculer un peu pour redémarrer dans une autre
direction ?
Le banjo que je joue actuellement est mon troisième. À chaque fois, je
prends des idées des banjos précédents et les applique au nouveau, tout
en cherchant à améliorer au passage toute une série de petits détails.
Mon premier banjo avait en bout de course 11 cordes : 4 cordes
principales et 7 cordes sympathiques. Puis, j’ai au l’idée de rajouter
des cordes le long du corps du banjo mais perdu pas mal de temps à
trouver un moyen de le faire. Une idée était d’utiliser des chevilles
récupérées d’une vieille cithare – mais celles-ci se sont révélées si
difficile à accorder ! C’était donc une voie sans issue… Mais, en même
temps, c’est tellement agréable de se retrouver là: de faire ce boulot,
d’imaginer des solutions, de les tester, d’entendre de nouveaux sons et
de découvrir de nouvelles façons de jouer… « Voie sans issue » est
peut-être une expression un peu rude…
Excerpt from an interview conducted by Philippe Delvosalle in 2013
Your first recordings mentioned a 21-string banjo;your latest ones a 23-string banjo… Does this mean that the instrument continues to evolve?And also, I imagine, that the instrument hasn't "jumped" in a single step from 4 or 5 strings to 21?Were there several banjos, several prototypes along the timeline of this transformation process?Were there also paths without challenges?Times when you had to back off a bit to start again in a different direction?
The banjo I'm playing now is my third.Each time, I take the ideas from the previous banjos and apply them to the new one, while seeking to improve a whole series of small details along the way.My first banjo ultimately had 11 strings: 4 main strings and 7 sympathetic strings.Then I had the idea of adding strings along the body of the banjo but wasted a lot of time figuring out how to do it.One idea was to use pegs salvaged from an old zither – but these proved so difficult to tune!So it was a dead end… But, at the same time, it’s so nice to be there: doing this work, imagining solutions, testing them, hearing new sounds and discovering new ways of playing… “Dead end” is perhaps a bit of a crude expression…
A. −Bruit sourd, confus de voix humaines; bruit léger d'une personne s'exprimant à mi-voix ou à voix basse. B. −Bruit continu, léger ou assourdi, plus ou moins confus. source CNRTL Murmuration: substantif féminin : nuée organisée d'oiseaux en vol
Une murmuration (parfois appelée murmure), est une très belle
manifestation de la nature. C’est ainsi qu’on appelle les grands
rassemblements d’oiseaux dans le ciel, où ils forment des masses
compactes et mouvantes au crépuscule. Devant un obstacle, les rangs d’oiseaux s’ouvrent puis se referment dans une constante reconfiguration de formes. Au loin, le son de ces milliers d'oiseaux évoque un murmure.
Le réalisateur hollandais Jan Van Ijken
a créé un court film documentaire, "The art of flying" dont voici un
extrait, pour étudier cette mystérieuse capacité des oiseaux à évoluer
ainsi d’une seule volonté et sans se cogner.
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A murmuration is a beautiful manifestation of nature.It's the name given to the large gatherings of birds in the sky, where they form compact, moving masses at dusk.Faced with an obstacle, the flocks of birds open and then close in a constant reconfiguration of shapes.
Dutch director Jan Van Ijken created a short documentary film, "The Art of Flying," an excerpt of which follows, to explore this mysterious ability of birds to move in this way with a single will and without colliding.
"La fonte" est un court-métrage du cinéaste géorgien Otar Iosselianitourné dans l'usine métallurgique de Rustavi en 1964. C'est un film documentaire dans lequel le réalisateur s'attache à décrire les conditions de
travail des ouvriers, plus que le travail de la fonte en lui-même.
გადაღებულია რუსთავის მეტალურგიულ ქარხანაში 1964წ.
დამდგმელი რეჟისორი: ოთარ იოსელიანი
სცენარის ავტორი: ოთარ იოსელიანი
დამდგმელი ოპერატორი: შალვა შიოშვილი
"La fonte"(Cast iron) is a short film by Georgian filmmaker Otar Iosseliani, shot in the Rustavi metallurgical plant in 1964. This documentary describe mainly the working conditions of the workers, more than the work of the cast iron itself.
"Pour tourner "La Fonte", j'ai travaillé incognito dans une
usine pendant quatre mois. Je voulais tourner un grand film dans cette
usine métallurgique mais ma préférence est finalement allée au court
métrage." Otar Iosseliani
"Crying glacier" was recorded by Ludwig Berger on the Moreratsch Glacier in Switzerland, the third largest galcier in the eastern Alps. A part of these recordings constitute the soundtrack of the eponymous documentary film directed by Lutz Stautner. Ludwig Berger is a sound artist, musician and educator whose work focuses on the sonic and vibratory dimensions of the landscape.
The album invites listeners to
relate to the glacier as a body, filled with life, here gently
auscultated by Berger’s hydrophones. With "Crying glacier" and its
intrinsic more-than-human collaborative nature, Ludwig Berger amplifies
the Morteratsch Glacier’s voice to emphasize its personhood, and other
glaciers' urgent need for recognition and preservation.
"Crying glacier" a été enregistré par Ludwig Berger sur le glacier Moreratsch, en Suisse, le troisième plus grand glacier des Alpes orientales.Une partie de ces enregistrements constitue la bande originale du film documentaire éponyme réalisé par Lutz Stautner.Ludwig Berger est un artiste sonore, musicien et éducateur dont le travail se concentre sur les dimensions sonores et vibratoires du paysage.
L'album invite les auditeurs à s'identifier au glacier comme à un corps vivant, ici ausculté avec délicatesse par les hydrophones de Berger.Avec "Crying glacier" et sa nature collaborative intrinsèquement plus qu'humaine, Ludwig Berger amplifie les voix du glacier Morteratsch pour souligner sa personnalité et le besoin urgent de reconnaissance et de préservation des autres glaciers.
"NY, NY" est un film expérimental tourné (format 16 mm avec une caméra Kodak Ciné-Special) par Francis Thompson, peintre et professeur d'art influencé par le dadaïsme, le futurisme et le cubisme. Pour lui rendre hommage,il décide de filmer la ville de New York pendant 10 ans (1948/1958). En utilisant des lentilles spéciales et des jeux de miroirs, il résulte un kaléidoscope de la ville qui déforme, fracture et multiplie les images, générant une expérience visuelle insolite et nouvelle pour l'époque.
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"NY, NY" (1948/1958) is an experimental film by Francis Thompson,
a painter and art teacher influenced by surrealism, futurism and
cubism, who decided to film the city of New York as a tribute: a
kaleidoscope of the city that distorts, fractures and multiplies images,
transforming them into an visual experience.
"There is what may be called the Distorted Documentary a new form of
visionary art, admirably exemplified by Mr. Francis Thompson's film, NY, NY.
In this very strange and beautiful picture we see the city of New York
as it appears when photographed through multiplying prisms, or reflected
in the backs of spoons, polished hub caps, spherical and parabolic
mirrors. We still recognize houses, people, shop fronts, taxicabs, but
recognize them as elements in one of those living geometries which are
so characteristic of the visionary experience."