Amha Eshete died on 30 April, 2021.
The departure of our friend Amha Eshete (Amha Records) from Ethiopia’s great modern
music scene follows five weeks after the death of Ali Tango (Kaifa Records).
A music lover through and through, a lone pioneer of record production in his country, a
daring young entrepreneur, an alternative activist before his time (and something of a combative
dude), a gentleman outlaw, Amha managed to circumvent Emperor Haile-Selassie’s state monopoly which did not publish any modern music and banned the importation and production of records.
“I had a gut feeling that it was the thing to do. I thought, nobody’s going to kill me for this. At
most I might land in jail for a while.” A.E.
The Amha Records catalogue includes more than 100 vinyl references, released between 1969
and 1975. The very essence of Ethiopian pop golden oldies. Nearly all of them have been reissued in the "Ethiopiques series". Ethiopian pop is now firmly established, everywhere.
Without Amha Records and Kaifa Records, there would have been no Éthiopiques.
Thank you Amha. Thank you Ali. Rest in peace.
Francis Falceto (collections "Ethiopiques" & "ethioSonic") & Gilles Fruchaux (Buda Musique)
The last interview of Amha Eshete:
Amha Eshete the exile and the return to native land
Amha Eshèté est décédé le 30 avril 2021.
Cinq semaines après Ali Tango (Kaifa Records), c’est au tour de notre ami Amha Eshèté
(Amha Records) de quitter la grande scène de la musique éthiopienne moderne.
Music lover absolu, pionnier solitaire de la production discographique dans son pays, jeune
entrepreneur téméraire, activiste alternatif avant la lettre (tendance dandy combatif), gentleman hors-la-loi, Amha sut prendre le risque de passer outre un décret sur l’importation et la production de disques que l’empereur Haylé-Sellassié avait promulgué et qui réservait ces activités à un monopole d’Etat, lequel ne publiait aucun disque de musique moderne.
"Intuitivement, j’avais la conviction que c’était ça qu’il fallait faire. Je pensais qu’on ne me
tuerait pas pour ça. Peut-être, à la limite, je risquais un peu de prison…" A.E.
Le catalogue Amha Records comporte plus de 100 références vinyles, publiées entre 1969 et
1975, l’essence même des goldies de la pop éthiopienne. Sa quasi-totalité a été rééditée dans la série "éthiopiques". La pop éthiopienne est désormais gravée dans la pierre, partout.
Sans Amha Records ni Kaifa Records, il n’y aurait pas eu d’éthiopiques.
Merci Amha. Merci Ali. Reposez en paix.
Francis Falceto (collections "Ethiopiques" & "ethioSonic") & Gilles Fruchaux (Buda Musique)
Les dernières interviewes d'Amha Eshete par Jacques Denis:
Amha Eshete, l'exil et le retour au pays natal
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