Li Tavor is a musician, composer, performer, sound and visual artist and architect based in Zürich. He composed the musical score of the amazing Cyril Schäublin's movie titled "Unrueh" ("Désordres" in french langage).
The movie takes place in the 1870s and recreates, based on historical facts, this moment when the Saint-Imier valley, in the northwest of Switzerland, became the epicenter of an expanding anarchist movement. It is also the meeting between Josephine Gräbli, a worker who manufactures watch balances, and Pierre Kropotkine, a Russian anarchist, adventurer and cartographer inspired by the real Pyotr Kropotkin (1842-1921). The meeting between Josephine and Pierre takes place at a time of great technological upheavals, over time, but also with photography and the telegraph, which transformed the social order and led anarchist discourse to oppose nationalism. growing. The film invites the viewer to put into perspective the construction of what will become our present which we experience together. Are the definitions of time and work, developed and affirmed under industrial capitalism, simple inventions? How do discourses on the nation and other inventions of the 19th century still define the way we work together, organize and use our time today? Is there a kind of capitalist mythology that insidiously guides our daily lives?
"Polyphonie anarchiste" based on an original anarchist song
Li Tavor est un musicien, compositeur, artiste visuel et sonore, architecte vivant à Zürich (Suisse). Il a composé les musiques de l'excellent film de Cyril Schäublin intitulé "Désordres".
Le film prend place dans les années 1870 et restitue, à partir de faits historiques, ce moment où la vallée de Saint-Imier, au nord-ouest de la Suisse, devient l’épicentre d’un mouvement anarchiste en expansion. C’est aussi la rencontre entre Josephine Gräbli, une ouvrière qui fabrique des balanciers d’horlogerie, et Pierre Kropotkine, un anarchiste russe, aventurier et cartographe, inspiré par le véritable Piotr Kropotkin (1842-1921). La rencontre entre Josephine et Pierre a lieu à une époque de grands bouleversements technologiques, dans la mesure du temps, mais aussi avec la photographie ou le télégraphe, qui ont transformé l’ordre social et amené le discours anarchiste à s’opposer à un nationalisme grandissant. Le film invite le spectateur à remettre en perspective la construction de ce qui deviendra notre présent dont nous faisons l’expérience ensemble. Les définitions du temps et du travail, développées et affirmées sous le capitalisme industriel, sont-elles de simples inventions ? Comment les discours sur la nation et d’autres inventions du XIXe siècle définissent-ils encore notre façon de travailler ensemble, d’organiser et d’user de notre temps aujourd’hui ? Existe-t-il une sorte de mythologie capitaliste qui guiderait insidieusement notre quotidien ?
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